Même si le dossier de la TVA ne semble pas en meilleure voie, tout le monde s’en attribue le bénéfice. Les grenouilles se gonflent, se prenant pour des boeufs et même des taureaux. Mais lorsque André Daguin par délicatesse et esprit convivial emmène dans ses entretiens avec Francis Mer ou Jean-Pierrre Raffarin des représentants de syndicats minoritaires il ne faut pas qu’ils en déduisent que ce sont eux qui ont pesé sur les décisions. Et lorsque André Daguin enmène aussi une élection libre comme Jacques Borrel il est risible d’entendre ce dernier raconter qu’il a permis à André Daguin d’être reçu par ses propres amis politiques. Heureusement le Président de l’UMIH a eu la sagesse d’aller seul voir le conseiller de Jacques Chirac, Jacques Monod. Sinon certains auraient déclaré qu’ils ont chapitré le Président de la République. Si par chance pour la profession, le dossier de la TVA aboutit, ce qui nous semble bien difficile, il faudra en attribuer le bénéfice principal à André Daguin qui seul, dans la profession, avait le poids et la notoriété pour remuer autant de monde.