Industrie Hôtelière

Villefranche-sur-mer : Un restaurant éphémère

Une heure trente pour le monter et 1/2 h pour le défaire, c’est la rançon à payer pour une salle de restaurant tout bois installée sur la placette des Deux Canons : tables basses pour encens, cartes de visite et menus, paravents sculptés, photophores à profusion, tentures. Le mélange Bali-Marrakech vaut le détour. Autorisée de 16 h à 2 h 30, pour 68 couverts, la terrasse est devenue le lieu de vie de La Joïa (Guide Hubert, Géoguide) qui n’ouvre que le soir du 1er avril au 30 septembre. «Il n’est pas exclu que j’ouvre un jour toute l’année», raconte le patron, Bertrand Guillot, ancien serveur et barman à La Tapenade, au Loews à Monaco, et en Martinique pendant cinq ans. «Pour l’instant, je veux être libre pendant six mois pour profiter de ma fille, donner des coups de main aux amis restaurateurs sans contraintes, mais je souhaite aussi transformer l’intérieur, faire une cuisine ouverte pour compléter une salle marocaine de 55 places, alors pourquoi pas un jour ?» Pendant deux ans, Bertrand Guillot a testé en vain une ouverture toute l’année, puis seulement le week-end en hiver, et aussi à l’heure du déjeuner sans plus de succès. «Nous ne donnons pas sur le bord de mer qui a déjà du mal à remplir le midi, et ne tenant pas à faire du snack, je conserve mes horaires du soir.» Et il a raison, puisqu’avec un effectif de quatre personnes

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