Industrie Hôtelière

Yves Méjean à Sijean Sept générations de cuisiniers

C’est sa propre réputation, mais aussi celle de l’hôtellerie française qui est en jeu : régionale, sans fioritures, tout en simplicité et grande qualité. A 20 km de Narbonne et 6 km de la mer, Yves Méjean représente à 62 ans la septième génération d’une lignée de cuisiniers. Assisté de son épouse et de leur fille Nathalie, avec seulement une personne pour le ménage et une serveuse supplémentaire en saison, Yves Méjean fait profiter cet ancien relais de chevaux (ex le Combescure, 1000 m2) de son expérience acquise à l’école hôtelière de Grenoble (BTH), mais surtout sur les bateaux de la Cie Paquet, à la brasserie Lôwenbrau sur les Champs-Elysées, et à l’Hilton Suffren de Paris avec le Toit de Paris et le Western Hilton où il fut chef jusqu’en 1986. Après, ce fut le «retour au bercail» où il présente aujourd’hui trois menus (10,50 Û / 15 Û / 24 Û) et une carte aux tarifs imbattables (truite grillée ou aux amandes à 7 Û, loup frais à 13 Û), avec grillades à la cheminée, et spécialités sur commande (bouillabaisse, zarzuela, parillade…). A pourtant peu de distance de la si chère et touristique Collioure, et attirés par la réserve africaine, Espagnols, Toulousains et Montpelliérains ont trouvé la bonne adresse et pour ce patron qui ne prend quasiment pas de vacances, le bonheur est dans sa maison qui fonctionne si bien. Avec une clientèle totalement éclectique, de l’ouvrier-maçon à l’homme

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