Code du Travail – art. L. 6315-1 : dans toutes les entreprises (peu importe taille et effectif), le salarié bénéficie d’un « entretien professionnel » : 1°) Tous les deux ans. 2°) À l’issue de divers congés ou absences d’une certaine durée (ex. : congé maternité ou sabbatique – arrêt maladie suite à affection de longue durée). 3°) Avec bilan de parcours au bout de 6 ans de présence continue.
Entretien professionnel : qui ? quoi ? comment ?
Bénéficiaire : chaque salarié lié directement par un contrat de travail à un employeur, à partir du moment où le cap des deux ans de présence est atteint (CDI – CDD : ex. : commande exceptionnelle à l’export – objet défini/mission). De sorte que, au sein d’une entreprise utilisatrice, les détachés, prestataires (ex. : auto-entrepreneurs), intérimaires et autres salariés des sous-traitants ne sont pas concernés par ce dispositif.
Initiative – organisation : origine patronale. Revient à l’employeur la démarche d’instauration et tenue de l’entretien comme celle d’invitation adressée au salarié d’avoir à y participer (en sus d’une communication initiale à l’embauche : où le salarié est informé de l’existence de cet entretien et de sa finalité, notamment par voie d’indication formulée au sein de son contrat de travail).
Objet – contenu : démarche analytique ; car il donne lieu à étude des perspectives d’évolution professionnelle du salarié au sein de l’entreprise. À noter : l’entretien professionnel ne doit pas être confondu avec d’autres formules d’entretiens (annuels) : 1°) Celui d’« évaluation » servant à