Avec un coût moyen de 21 000 euros par TMS, les répercussions de ces pathologies sont lourdes pour les salariés touchés et les entreprises. Pour prévenir les TMS et contribuer à réduire la pénibilité au travail de certains postes, les hôtels déploient de nouvelles solutions et investissent dans des équipements spécifiques. Plusieurs retours d’expériences étaient présentés lors des Rencontres Prévention « hôtellerie restauration propreté » organisées par la Cramif, le 3 novembre 2015 à Paris. Absentéisme, désorganisation des équipes, gestion des restrictions en cas d’inaptitude, solution de reclassement, recrutement de nouveaux collaborateurs en remplacement… les coûts directs et indirects des troubles musculo-squelettiques (TMS) sont considérables.
Le secteur de l’hôtellerie est particulièrement concerné par les TMS du fait de la pénibilité de certains métiers tels que les femmes de chambre. « Les TMS en France représentent plus de 80 % des maladies professionnelles reconnues. Cela a un impact fort pour les entreprises avec 9 millions de jours d’arrêt chez les salariés par an, représentant un coût d’environ 900 millions d’euros », a détaillé Carole Bolot, ingénieur conseil à la Cramif (Caisse régionale d’assurance maladie d’Île-de-France). Mettre en place un collectif de travail
Comment agir ? En diminuant les situations à risque, c’est-à-dire en identifiant dans une entreprise les postes qui vont générer le plus de TMS. « Il est essentiel de déterminer
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