Industrie Hôtelière

Dans les chambres aussi

Curieusement, les nouvelles normes hôtelières sont très floues quant à l’hygiène des chambres, précisant seulement qu’elles doivent être parfaitement propres. Or, il suffit de se rendre sur les forums d’internautes pour s’apercevoir du mécontentement fréquent des clients quant à la propreté des chambres d’hôtel. Un poil oublié, une moisissure dans la salle de bains ou du tartre sur la robinetterie et c’est toute l’appréciation du client qui s’en trouve dégradée. L’élimination de ces défauts, parfois dus à l’inattention, ne va pas dans le sens des hôteliers, contraints par les temps limités qu’ils accordent au personnel pour l’entretien de chaque chambre. A cette exigence de rapidité s’ajoute une rotation fréquente des femmes de chambre dans l’effectif. D’où des personnels souvent mal formés à l’utilisation des produits et peu sensibilisés à l’importance du détail. A moins de s’offrir les services d’une gouvernante…

Des défauts inacceptables

L’attention du client à l’hygiène des chambres est pourtant très forte, comme en témoigne l’étude sur les clientèles hôtelières Coach Omnium-Comité pour la modernisation de l’hôtellerie française présentée en septembre. 98 % considèrent comme inacceptable un état de propreté générale insuffisant, deux tiers jugent dérangeant ou inacceptable une moquette sale. Pour 90 %, la présence de cheveux ou poils dans la salle de bain est inacceptable tandis que pour 97 % des marques de calcaire sont dérangeantes ou inacceptables. Enfin, 80?% n’admettent pas une odeur désagréable. De quoi réfléchir avant d’expédier trop rapidement le nettoyage des chambres. Un hôtel

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