En théorie, tout au moins, l’ampoule basse consommation compense son prix par une dépense énergétique 4 fois moindre et une durée de vie 6 à 8 fois supérieure. Revers de la médaille : un prix pour l’instant 10 fois plus élevé, ce qui n’est pas sans incidence dans un établissement qui compte parfois plusieurs dizaines d’ampoules.
A l’usage, il n’est pas sûr que l’on retrouve les économies promises. D’abord parce que la durée de vie de ces ampoules diminue par les allumages répétés. Elles sont notamment inadaptées à un couplage avec une minuterie (il faut pour cet usage des fluocompactes spéciales… 40 ou 50 fois plus chères qu’une lampe à incandescence).
Des utilisations pas toujours économiques
De même, l’usage en zone froide ou humide écourte la vie de ces ampoules, annulant l’avantage réalisé en consommation. On notera que les lampes basse consommation sont incompatibles avec un variateur d’intensité.
Un étiquetage à améliorer
Les emballages restent peu informatifs. Toujours est-il que ce sont les lampes classe A qui apportent la meilleure performance ; les classes B, bas de gamme, doivent disparaître. Quant aux équivalences de puissance avec les anciennes lampes, elles restent assez approximatives : comptez un rapport d’environ 1 à 5. Ainsi, une 20 W basse consommation fournit un éclairage à peu près équivalent à celui d’une 100?W classique. Quant à la lumière fournie, nombreux sont ceux qui déplorent une ambiance blafarde et plusieurs secondes avant que l’ampoule donne toute sa puissance.
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