De la PNL, les définitions diffèrent parfois selon les sources. Retenons celle, large et limpide, de Paul Pyronnet, formateur en PNL, du réseau Cohésion International : « l’art de rebondir par la communication face aux évènements ». Et certainement pas l’idée de programmer les neurones de qui que ce soit !
« Ensemble » plutôt que « contre »
L’idée de fond étant que les autres ont des réactions différentes selon notre manière de communiquer, de tourner nos phrases et nos gestes. Rien de bien ésotérique dans tout cela et on comprend l’usage que l’on peut en faire pour obtenir que le personnel s’associe aux décisions de la direction d’une entreprise.
Lorsque l’entreprise connaît un dysfonctionnement le dirigeant peut réagir par la critique et l’attaque de ceux qui en sont jugés responsables, avec l’emploi de mots négatifs. L’ »attitude » PNL, elle, vise au contraire la recherche d’un mode constructif face à une divergence de points de vue. « Evidemment, le ressenti dans lequel on se trouve conditionne notre façon de communiquer. Si un restaurateur est agacé, il est moins disponible face aux doléances d’un client ou d’un salarié. Il peut cependant prendre conscience de cette influence sur sa façon de se comporter. » Les stages de PNL permettent notamment d’apprécier les conséquences du mode de communication que l’on emploie. « Si je crie sur le personnel, cela a des conséquences, dont la démotivation. A l’inverse, je dois faire partager ma satisfaction en remerciant l’équipe après le service », explique