Industrie Hôtelière

Les frondeurs du marché y voient une source d’économies assurée

Titres restaurant dématérialisés

Passer du carnet de tickets à une carte à puce ? Oui, estiment les émetteurs traditionnels de titres restaurant, à condition que la loi, soit l’ordonnance de 1967 soit modifiée. Fin 2012, suite à une concertation, la Commission Nationale des Titres-Restaurant (CNTR) a d’ailleurs annoncé qu’une offre dématérialisée proposée par un opérateur passerait sous l’entière responsabilité de l’instigateur de l’offre. Or, le challenger Resto Flash s’était déjà lancé dans la dématérialisation l’été dernier et la société Moneo Resto a amorcé son projet au 1er janvier 2013.

Alors que les ministères de l’Économie et des Finances et du Travail avec la CNTR ont confirmé « que la dématérialisation des titres-restaurant ne pouvait se faire sans (…) l’adaptation de la réglementation en vigueur » (Source : Le Figaro du 21 novembre 2012), le discours de Resto Flash et de Moneo Resto est sans équivoque.
La voie de la dématérialisation des titres restaurant s’inscrit dans un cadre parfaitement légal. Et pour cause ! Serge Ragozin, directeur général de Moneo Applicam, éditeur de Moneo Resto (ex-directeur général d’Accor Services), précise que « l’objectif de la concertation conduite par la DGCCRF est d’étudier les modalités pour tirer parti du potentiel relatif à la dématérialisation des titres restaurant dès 2013 ».

Ralentissement volontaire ?
Bref, il semblerait

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