Et cette préoccupation doit grandir au fur et à mesure que le prix des carburants repart à la hausse. Plutôt que de carburant, on devrait parler de gasoil, tant les diesels ont pris l’ascendant sur le marché. Et pour les véhicules professionnels, le choix entre l’essence et le diesel est vite fait, seule la TVA de ce dernier étant récupérable.
L’ensemble des constructeurs propose des véhicules capables de consommer peu de carburant. Les contrôles de vitesse devenus si fréquents ont, de leur côté, tempéré les élans des conducteurs les plus agressifs. Enfin, les utilitaires étant de plus en plus loués (en LOA ou longue durée), ils bénéficient d’un entretien suivi au long des mois qu’ils passent chez leur utilisateur. Le défaut d’entretien comme cause de surconsommation tend à donc à devenir moins fréquent. Toutefois, la consommation des véhicules peut encore varier d’un bon litre selon le type de conduite que l’on adopte.
Impliquer les salariés
La réduction du budget carburant est un levier parmi beaucoup d’autres permettant de réduire les coûts variables d’une entreprise sans préjudice pour qui que ce soit. Un souci de bonne gestion devrait même amener à tenir à jour un suivi de la consommation de carburant pour les entreprises qui utilisent plusieurs véhicules. C’est le cas de plusieurs traiteurs qui confient leurs véhicules à leur personnel. L’un d’eux s’est inspiré des méthodes de grandes entreprises en remettant une prime de bonne conduite à ses salariés qui n’ont