Industrie Hôtelière

Odeur et senteur, marques d’une identité

Solange Boch, gouvernante coordinatrice de tous les hôtels de Disneyland Paris – sept établissements, 5 779 chambres -, est une professionnelle aguerrie. Après des études en hôtellerie, elle a travaillé au Rio Palace de Rio de Janeiro, à l’époque l’hôtel de référence au Brésil. De retour en France en 1992, grâce à son profil international, elle devenait gouvernante de l’hôtel Cheyenne tout en assurant la formation de nouveaux salariés en propreté des chambres et des lieux publics des différents hôtels Disney sur le parc.

Elle assura ensuite la gouvernance de l’hôtel Newport, puis celle de l’hôtel Disneyland et enfin celle du Séquoia. Après dix ans, elle fut promue gouvernante coordinatrice. Des équipes allant de 150 à 250 personnes par hôtel, collectionnant 100 nationalités. En termes de nettoyage, son expertise est irréfutable. Pour elle, la sensibilité aux odeurs s’est accrue depuis trois ans à peu près, au point de devenir une mode. Mais au départ, les questions d’odeurs sont liées à l’état de propreté des locaux, chambres ou halls. «Les matériels et les produits d’entretien n’ont cessé de s’améliorer dans les dernières années et il est plus facile de nettoyer à fond.» La première calamité pour la gestion des odeurs est le tabac. Surtout dans les chambres.

L’odeur, première impression en ouvrant la porte

Les désodorisants antitabac n’agissent que durant deux ou trois heures et l’odeur du tabac froid resurgit. A part le réflexe de base

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