Courtepaille a inauguré le premier bâtiment type de son nouveau concept. Ouvert en décembre 2010, le restaurant de Varennes-sur-Seine, près de Montereau, est représentatif d’une volonté de disposer de bâtiments réellement orientés vers le développement durable.
La sortie de terre de ce bâtiment est le fruit d’une politique initiée il y a cinq ans. Philippe Labbé, Président de Courtepaille, l’a validée, peut-être aidé en cela par son expérience chez Mc Donald’s, pionnier en la matière. Signe fort de cet engagement, depuis le 1er janvier, le développement durable et la construction relèvent d’un seul et même directeur : Antoine Sauvage. L’enseigne, qui fête son cinquantenaire en 2011, inscrit ces choix dans la durée et s’est donné le temps de tester certaines solutions techniques dans des bâtiments existants. Ainsi, bien qu’elles ne soient pas construites selon le nouveau concept, les récentes implantations à Blagnac (31) et Dammarie-les-Lys (77) ont été placées sous le label développement durable maison, Ecopaille (qui correspond sensiblement au respect de la norme ISO 14001 pour le management environnemental). Toutes deux ont permis l’expérimentation du solaire et de l’éolien pour la production d’eau chaude et d’électricité. Courtepaille s’est donné un objectif ambitieux : arriver à terme au zéro énergie fossile. Le restaurant de Varennes-sur- Seine tend vers cet objectif même s’il a encore recours au gaz en cuisine et si son électricité provient du réseau, par conséquent en partie d’énergies non renouvelables.