Ce « dessert de ceux qui ne veulent pas de dessert » rassure le client pressé et déculpabilise la gourmandise… rapidité, régime et économie : voilà trois grandes préoccupations dans l’ère du temps !
Le consommateur cherche de plus en plus la qualité au lieu de la quantité. C’est encore mieux si cela donne l’impression de faire baisser l’addition… En moyenne un dessert est vendu 8 € alors que le café gourmand est vendu 6 €.
Pour le restaurateur c’est pourtant une façon efficace de relever le ticket du midi, car il est démontré que la plupart de ceux qui commandent au déjeuner un café gourmand n’auraient pas pris de dessert. Les deux formules ne sont donc pas concurrentielles mais complémentaires. Le café gourmand comble une lacune, à condition de savoir correctement le vendre : les serveurs doivent d’abord proposer un dessert. Et pour ceux qui n’ont plus faim, les diriger vers le café gourmand (au lieu de simplement proposer un café), histoire de terminer le repas sur une petite note sucrée… Ça marche presque à tous le coups !
La magie du café gourmand, c’est ce mélange de textures, de couleurs et de petits contenants. La trilogie chocolat, fruits, mignardise fonctionne très bien. C’est l’aspect dégustation-découverte qui séduit les clients : gourmet plus que gourmand, c’est un argument de poids !
Les Anglo-saxons raffolent de nos cafés gourmands… ce concept les surprend et