Un bon repas peut être un repas sans viande. Pourtant l’accueil de convives végétariens, végétaliens et flexitariens est encore parfois vécu comme une contrainte. Pire une punition, alors que cela pourrait constituer une chance. Celle de découvrir et faire découvrir de nouveaux produits, de remettre au goût du jour des céréales anciennes, tombées en désuétude et, de se former à des pratiques culinaires différentes. Végétaliser ses menus et les rendre gourmands, n’est pas si compliqué, si l’on est bien accompagné.
Une tendance de fond
Pour schématiser, les végétariens ne consomment pas de chair animale, les végétaliens, eux, retirent en plus tous les produits issus des animaux (lait, œuf, miel…) et les vegans vont encore plus loin et ne consomment aucun produits d’origine animale ni ne consomment de produit issus de l’exploitation animal (cuir, laine, fourrure, soie).
Quant aux flexitariens ils réduisent leur consommation de viande et de poisson pour diverses raisons (santé, environnement, éthique). Si tous trois sont encore peu nombreux, les végétariens sont par exemple estimés à 5% de la population, ils le sont un peu plus chaque année. Ainsi, selon une étude publiée en novembre 2017 par l’institut Kantar Worldpanel, le nombre de foyers flexitariens est passé de 25 % en 2015 à 34 % en 2017. Le cabinet d’études CHD Expert s’est intéressé également en 2017, au marché végétarien et vegan en France. Résultat, 46% des Français souhaiteraient que les restaurants proposent 1 ou 2