Les petites structures hôtelières ne savent plus à quel saint se vouer concernant les normes incendie imposées.
Deux hôteliers de Charente-Maritime (hôtel du Commerce à Saujon et Sweet Hôtel à Saint Jean d’Angélie), qui ont vu leur établissement fermer, sont même allés jusqu’à entamer une grève de la faim en mai dernier, en signe de protestation suite à des demandes de délais restées sans réponse. Le directeur de l’hôtel du Commerce avait notamment effectué les deux tiers des travaux exigés.
Sans nouvelle de leurs mairies respectives, les deux responsables d’hôtels, suivis par leurs employés dans leur grève, souhaitent voir grâce à cette action exceptionnelle leur établissement rouvrir prochainement, et semblent plus déterminés que jamais.