Véritable fléau des hôteliers, la punaise de lit ou « Cimex lectularius » est en expansion sous l’effet des échanges internationaux et de l’interdiction de l’usage de puissants insecticides. Sujet tabou dans l’hôtellerie, ces parasites touchent tous les établissements, du low cost aux palaces. Le point sur les approches de prévention et les traitements pour en venir à bout.Insecte hématophage de 5 à 7 mm, la punaise de lit est un vrai cauchemar pour les hôteliers. Et pour cause, son éradication reste particulièrement difficile.
Ces parasites sont en forte recrudescence dans tous les secteurs, hôtellerie mais aussi dans les transports, les salles de séminaire… « En deux ans, les interventions liées aux punaises de lit ont progressé de 165 % », précise Stéphane Bras, porte-parole de la CS3D, la chambre syndicale 3D qui réunit les entreprises dites « 3D » (désinfection, désinsectisation, dératisation). Parmi les raisons de cette recrudescence, la hausse des échanges internationaux durant lesquels les punaises de lit se logent dans une valise ou dans des vêtements. Autres causes, les restrictions des solutions biocides. « Les puissants insecticides que nous pouvions utiliser dans les années antérieures ne sont plus autorisés pour de bonnes raisons liées aux préoccupations environnementales. De fait, les punaises ne trouvent plus de barrières lorsqu’elles sont réintroduites. En raison de la baisse du nombre de molécules qui en découlent, nous ne pouvons plus alterner les traitements et nous nous retrouvons avec des infestations en résistance et en augmentation », ajoute Stéphane Bras.
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