Le secteur de l’hôtellerie est particulièrement concerné par les troubles musculo-squelettiques (TMS) du fait de la pénibilité de certains métiers comme les femmes de chambre. Pourtant des solutions et des équipements spécifiques existent comme les chariots motorisés, les lève-lits, les fixacouettes, les formations gestes et postures, pour réduire ces TMS dont le coût est particulièrement lourd pour les CHR.
Quelles solutions de prévention adopter pour diminuer les TMS ? Comment mettre en place ces approches ? Autant de questions qui étaient soulevées lors des Rencontres Prévention organisées par la Cramif (Caisse régionale d’assurance maladie d’Île-de-France) fin 2017.
Les prévisions de croissance de la fréquentation touristique sont au beau fixe grâce aux quelque 90 millions de visiteurs étrangers attendus chaque année d’ici 2020, a mis en avant Francis Lemire, ingénieur conseil à la Cramif. D’autant plus que les perspectives événementielles sont particulièrement favorables avec la Coupe du monde de Rugby en France en 2023 et les JO en 2024. Dans ce contexte, la fidélisation du personnel est essentielle pour délivrer des prestations de qualité. « Il faut se ressaisir pour fidéliser les salariés, a ajouté Francis Lemire. Nous observons que dans ce secteur, beaucoup d’entre eux ne restent pas en raison des conditions de travail considérées à tort ou à raison comme difficiles. »
Les coûts directs et indirects des TMS sont conséquents. Absentéisme, désorganisation des équipes, gestion des restrictions en cas d’inaptitude… Pour aider les CHR à prévenir les