Industrie Hôtelière

Bilan et classement de l’année – Un double défi

En 2003, d’après les données de l’Insee, le chiffre d’affaires de la restauration a diminué de 2 % (l’activité en volume a même fléchi de 4,6 %). Les hôtels-restaurants qu’ils soient indépendants, membres d’une chaîne volontaire ou d’une chaîne intégrée ont eux aussi subi le contrecoup de cette évolution.

Croissance de 1 % du nombre des restaurants des enseignes volontaires

Les chaînes volontaires regroupent, par exemple, un nombre important de restaurants : 3 227 dans le cas des Logis de France, 302 chez Châteaux & Hôtels de France, 150 dans le cas des Relais & Châteaux, 150 chez Romantik Hotels, 127 chez Inter Hotel, 64 chez Citôtel… En 2003, d’après les résultats de notre enquête, le nombre de leurs restaurants a augmenté de près de 1 %, ce qui est logique, puisque le nombre d’hôtels des chaînes volontaires s’est accru de 1,1% en 2003 (voir notre article précédent).

Le Chiffre d’affaires restauration de ces chaînes volontaires est souvent important : 1,015 milliard d’euros pour Logis de France, 300 millions d’euros pour Châteaux et Hôtels de France, 243,7 millions d’euros pour Relais & Châteaux… Dans nombre de cas, ce chiffre d’affaires restauration a subi une érosion, qui a été liée à un double phénomène : à une baisse du taux d’occupation (surtout due

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