Industrie Hôtelière

Bistrot le midi et gastro le soir

Aujourd’hui âgé de 41 ans, Laurent Le Bouler a commencé sa carrière par un parcours dans l’univers gastronomique. «Après mon CAP obtenu à l’école hôtelière de Vannes, j’ai fait des saisons à Carnac et à Quiberon», explique le chef. «Puis j’ai travaillé pendant 5 ans à Paris dans plusieurs bonnes maisons et j’ai notamment été second à La Timonerie (un restaurant une étoile à l’époque).»

A midi, le client n’a pas les mêmes attentes que le soir

Laurent Le Bouler lance ensuite son affaire à Pontivy et il la conservera pendant 7 ans. «Nous avions un Bib Gourmand et, dès cette époque, j’avais décidé d’offrir à mes clients une cuisine goûteuse pour un prix très raisonnable. Le restaurant fonctionnait bien. Mais lorsque les 35 heures sont arrivées, nous nous sommes rendus compte, que le nombre de repas d’affaires diminuait beaucoup le midi. Aujourd’hui, il y a une dépense pour le déjeuner et une dépense pour le dîner. Au déjeuner, il faut que ça aille très vite, que ce soit bon et surtout pas trop cher. Par contre, le soir, la dépense peut être plus conséquente et les clients consacrent plus de temps à leur repas.»

En fait, il faut deux formules différentes pour séduire la clientèle. «Comme nous ne pouvions pas avoir deux restaurants, nous avons décidé d’en créer deux en un.» D’où l’idée du concept Les Temps

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