Un militant du café. C’est l’image que donne rapidement le patron du Café Cult’. « Le bistrot, c’est un lieu de rencontre après le boulot. J’ai envie de maintenir ce monde de convivialité… ou de le recréer. » Une envie qu’il entend faire partager en qualité de créateur du réseau Bar-Bars, très actif à Nantes et qui permet aux exploitants d’organiser des animations et de s’entr’aider, comme lorsqu’ils ont fait annuler un arrêté municipal sur les horaires de fermeture il y a deux ans.
Ambiance pub
S’il n’est pas le créateur de Café Cult’, Bernard Pelhâtre lui a apporté le talent de gestion qui avait peut-être manqué à son prédécesseur. Le concept est simple mais efficace : une ambiance pub, des animations culturelles régulières, un lieu de caractère bâti au XVème siècle, où ouvriers comme intellos peuvent se rencontrer. Et qui lui assure différentes clientèles du midi au soir.
Un bon concept ne dispense pas de s’adapter aux coups durs comme l’interdiction du tabac. « On l’a compensé en mettant le paquet sur la restauration. On a triplé le nombre de couverts le midi. » Deux services par jour d’une restauration qu’il veut « gourmande » lui permettent une moyenne de 60 couverts le midi et 50 le soir avec des tickets moyens respectifs de13/15 et 27/30 euros. Il a aussi fallu faire face à l’ouverture de 14 débits de boissons à Nantes en 2007, sans grand dommage pour lui. La croissance du