Industrie Hôtelière

Complémentarité et attractivité d’un bar dans un cinéma

Au cœur de la butte Montmartre, se pressent depuis près d’un siècle les amateurs de films d’art et d’essai. Au 10 de la rue de Tholozé, le Studio 28 est l’un des plus anciens cinémas de la capitale. S’il n’est plus le haut lieu du faste et du glamour du 7e art, le Studio 28 est l’illustration de la gestion réussie d’un cinéma indépendant dans un contexte de crise.
À sa tête, Alain Roulleau mise sur un système de privatisation du lieu. Une politique rentable où le bar tient le premier rôle.
Alain Roulleau a repris le Studio 28 en 1996. Une succession père-fils qui allait de soit pour celui qui confesse avoir « toujours baigné dans le cinéma ». Le bar du Studio 28 est apparu,  quant à lui, en 2003. « Je me suis dit que je pouvais créer au sein même du cinéma un lieu d’animation qui permettrait aux gens de prendre une boisson avant ou après la projection. » Il s’est ensuite façonné au fil du temps. « L’histoire a commencé par une demande d’un spectateur : est-ce que je pourrais avoir un café ? Le développement de l’espace s’est fait en plusieurs fois : le bar et son comptoir, le côté restauration sous une tente et enfin, l’aménagement d’une terrasse dans un jardin à la japonaise. Ce

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