Industrie Hôtelière

Dynamiser le marché

L’histoire de l’hôtel Le Chamois au Noirmont près des Rousses remonte à 1965. «A cette époque, il n’y avait qu’une buvette au pied des pistes», indique l’actuel propriétaire Vincent Clergeot. «L’hôtel avec ses 12 chambres 2 étoiles a été construit en 1969, mais l’ensemble était plutôt simple.» Aujourd’hui âgé de 32 ans, Vincent Clergeot a fait un CAP et un BEP de cuisine, avant d’enchaîner sur un bac professionnel. Dès cette époque, le jeune homme voulait être patron. «Pendant deux ans, j’ai travaillé dans un self dans un centre de réadaptation pour les accidentés de la route.» Puis, pendant 3 ans et demi, j’ai été serveur au Champagney à Besançon, avant de racheter le Chamois en 2001.

Parier sur la qualité

«J’ai payé les murs en 5 ans et j’ai investi 800 000 euros pour rénover l’établissement. J’ai refait le restaurant, les cuisines et la quasi totalité des chambres.» Le restaurant dispose de 60 places et il sert 100 repas par jour du 15 décembre au 15 avril et du 15 juin au 15 septembre, et 40 repas par jour le reste de l’année. «Nous proposons une cuisine raffinée à base de produits du terroir et le ticket moyen tourne autour de 35 à 40 euros (60 euros pour les clients de passage).»

De son côté, l’hôtel bénéficie d’un taux d’occupation moyen de 74 %. «Nous pourrions monter à 80 %. Nous n’avons pratiquement que des indépendants et

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