La Rochelle étale ses charmes sans complexe. La cité rochelaise abrite 1000 ans d’histoire durant lesquels elle a bien mérité sa réputation de «rebelle». Protestante quand la France est catholique, elle demeure la protégée des rois quand le pays ploie sous les impôts.
Aujourd’hui, La Rochelle, 80 000 habitants environ, adopte encore une attitude rebelle, au moins sur un point : l’environnement. La politique avant-gardiste de la ville a été menée dès les années 70 par Michel Crépeau, maire pendant plus de 20 ans et Ministre de l’Environnement de 1981 à 1983. Dès 1975, La Rochelle devient le premier secteur piétonnier de France en regroupant sept rues. En 1976, les vélos jaunes font leur apparition, ils sont actuellement 400 à pouvoir circuler sur quelque 100 kilomètres de pistes cyclables. Dix ans après, ce sont les voitures électriques qui arrivent à La Rochelle et aujourd’hui la municipalité dirigée par Maxime Bono envisage d’aller plus loin. Le Vieux-Port est fermé aux véhicules les dimanches et il est question d’appliquer cette mesure tous les jours afin de laisser le centre ville aux piétons. Des parkings dits «de dissuasion» seraient construits et des navettes mises en circulation. Cette idée n’enchante pas tout le monde.
Les trois millions de touristes annuels, eux, devraient être conquis. Ils viennent à La Rochelle