«Quand mes parents ont acheté, en 1987, c’était une maison bourgeoise et ses dépendances abandonnées depuis 50 ans : quatre murs. Il a fallu tout reconstruire », raconte Frédéric Mourey. Et changer la destination des lieux qui était initialement d’ouvrir en chambres d’hôte puis en hôtel-bureau. La carence des environs en restauration est vite apparue comme un frein au développement. Elle a amené ses parents à résoudre le problème par eux-mêmes. C’est tout naturellement vers leur fils Jérôme, formé en cuisine, qu’ils se sont tournés pour cela. « C’est avec l’ouverture du restaurant en 1990 qu’on a vraiment démarré. »
Investissements continuels
Au fur et à mesure de travaux qui semblent titanesques et étalés dans le temps, les Mourey ont agrandi leur capacité en nombre de chambres qui sont une trentaine aujourd’hui. Mais Frédéric Mourey a l’intention de réduire cette capacité à 21-23 au profit d’un accroissement de la surface des chambres. « Pour ne pas augmenter la masse salariale et en rester à 8 salariés à l’année avec 4 saisonniers ». Il préfère miser sur les aménagements. En plus du spa qu’il a fait construire, il projette un petit complexe balnéaire avec piscine, sauna, fitness, qu’il tient à voir dans un bâtiment distinct à sortir de terre. « Le client aime voir des choses différentes au long de son séjour. Cela permet de ne pas tout lui montrer quand il arrive. » La réfection des bâtiments avait permis d’anticiper les normes