Clermont-Ferrand a la réputation d’une ville-usine. Réputation qui n’a plus vraiment lieu d’être aujourd’hui même si quelques entreprises fabriquent encore sur place comme Michelin, omniprésente dans la ville. Différents technopôles se sont développés en périphérie, le Centre d’Exposition et des Congrès a ouvert ses portes en 2000, le Zénith le 5 décembre dernier et la Grande Halle, salle de congrès destinée aux très grandes manifestations accueillera ses premiers clients en janvier 2004. La 17e ville de France (137 000 habitants et 35 000 étudiants) a la chance de disposer du 9e aéroport du pays. Plus d’un million de passagers passe par l’aéroport de Clermont-Ferrand Auvergne. «Il constitue un véritable hubb, explique Françoise Graive, Directrice de l’Office de Tourisme. C’est une plate-forme par laquelle passent de nombreux avions pour prendre des passagers avant de décoller vers leur destination finale. Par ce biais, nous sommes reliés à une vingtaine de villes françaises et à quelques destinations étrangères comme Milan, Turin, Bruxelles, Genève, Amsterdam et Londres.»
L’Office de Tourisme, avec un budget d’un million d’euros environ, s’est lancé dans une politique de promotion des infrastructures. Parmi lesquelles : Vulcania. Nombreux sont ceux qui se gaussaient en parlant de l’obsession de Valéry Giscard d’Estaing. Aujourd’hui, les résultats sont là : le millionième visiteur a franchi les portes du parc en octobre avec dix mois d’avance sur le calendrier prévisionnel.