Industrie Hôtelière

La vie par la restauration

Ouvert en 1991 dans l’ancien manège royal jouxtant presque le château, le Sofitel Versailles fait partie du groupe d’établissement à avoir adopté la nouvelle enseigne Pullman. Avec ses 152 chambres et son prix moyen de chambre un peu inférieur à 200 Euros, cette nouvelle enseigne correspond à son positionnement : l’établissement n’avait aucun intérêt à concurrencer le Trianon Palace. Avec une clientèle d’affaires en semaine et de touristes attirés par la château le week-end, l’hôtel avait eu du mal à positionner sa restauration. Décoré très vieille France et toile de Jouy, il avait le plus grand mal à attirer une clientèle extérieure et de la difficulté à retenir la clientèle hébergée. L’architecte décorateur a rompu avec l’approche versaillaise déclinée à l’infini dans la ville, en supprimant le restaurant gastronomique traditionnel pour se lancer dans un espace totalement contemporain. Le restaurant LM Caffé (pour le manège) est organisé sur deux salles très largement ouvertes l’une sur l’autre et sur la réception. Cette enfilade étant matérialisée par la perspective des luminaires principaux de chaque espace. La restauration se consomme à trois degrés, sur tables basses, tables normales, et manges debout de luxe (pas trop élevés), donnant une impression de non uniformité avec des ruptures d’espaces qui limitent l’effet vide du grand volume constitué par les trois volumes. D’autant que la salle principale est dotée d’une grande verrière et que la seconde salle donne sur une très grande

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