Avec un oncle boulanger-pâtissier, une mère dont il a toujours admiré les talents culinaires, Yannick Tessier a débuté dans le milieu dès l’âge de 14 ans en pré-apprentissage. À la Ferme de la Lande, en Sologne, puis au Duc à Paris. Il a suivi ensuite une deuxième formation en pâtisserie suite à laquelle il a travaillé aux Antiquaires de Philippe Bardeau et à la Chocolaterie Royale, une institution de sa ville natale, Orléans. Il revient à la cuisine aux côtés d’Alain Senderens au Lucas Carton. Cet emblème de la gastronomie lui a fait prendre conscience de son amour du métier et lui a donné son goût pour la perfection.
Lucas Carton dans les veines
« Le Lucas Carton a fait couler dans mes veines les étoiles du Michelin », raconte-t-il aujourd’hui. À cette époque, Yannick Tessier a fait une étape au Casino de Divonne-les-Bains en Suisse avant de revenir à Paris à la Maison Blanche. Toute l’équipe du Lucas Carton s’est retrouvée autour de Thierry Vaissière devenu chef. De cette équipe, il conserve des amis devenus proches, dont Thierry Vaissière et Nicolas Sale. Il a d’ailleurs rejoint ce dernier, qui venait d’obtenir une étoile au Castelet : « J’étais son bras droit, et cette expérience de travail avec un ami m’a permis de m’enrichir encore avant mon arrivée ici ». C’est effectivement à ce moment-là qu’on lui propose son premier poste de chef au Jardin d’Ampère. Herbes, fleurs et aromates Il