Industrie Hôtelière

Le monde de la nuit se rapproche de l’Umih

Georges Golan : Que représente votre syndicat ?

Bruno Blanckaert : Lors du début des discussions avec la Sacem, ce mouvement a regroupé les patrons de discothèques. Puis, peu à peu se sont agglomérées des branches nouvelles dont les revues et les cabarets. Nous avons été très représentatifs des discothèques parisiennes au début ; aujourd’hui, avec des délégations régionales, nous sommes représentatifs en province. Mais cela sans volonté hégémonique.

André Daguin : Ce n’est pas une question d’hégémonie. Si vous êtes devenus plus représentatifs en province, c’était dû à votre efficacité. J’ajouterai que pour devenir encore plus efficace, il faut créer aussi un effet de masse afin d’être entendu.

GG : Combien avez-vous d’adhérents ?

BB : A peu près 700, dont 226 discothèques et 462 adhérents dans le spectacle vivant (cabarets, music-halls, revues, cafés, bars d’ambiance avec spectacle ou chanson). En plus, nous avons passé un accord avec le SNEG, Syndicat national des entreprises gay. Leurs adhérents sont adhérents chez nous. Lorsque l’on parle du monde de la nuit, on doit tenir compte de ces établissements qui sont parmi les plus dynamiques et à la mode. Ils sont administrateurs de notre chambre syndicale et je suis membre de leur bureau.

AD : Le problème, c’est qu’un syndicat doit être ouvert à tous et il est difficile de concevoir une institution qui n’est ouverte qu’à une catégorie de la population. C’est pour cela qu’ils ont un statut d’association.

BB : Dans

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