Industrie Hôtelière

Les clés du succès

Si la transmission constitue un souci majeur pour de nombreux chefs d’entreprise, c’est que les affaires se vendent moins cher et plus difficilement qu’auparavant. De plus, les dossiers sont plus complexes et plus difficiles à monter et il y a plus de problèmes de retraite. D’où l’inquiétude de nombreux professionnels qui souhaitent réussir au mieux leur transmission.

Bien évaluer son entreprise

Avant, l’évaluation de l’entreprise se faisait à partir de son chiffre d’affaires annuel TTC. «Un restaurant ou un hôtel bureau valait de 100 à 250 % de son chiffre d’affaires annuel, plutôt 100 % en province et 250 % à Paris», indique Jean-Michel Colin ancien Secrétaire Général de Notel et co-associé avec Hubert Mathieu de la société Juris-Patrimoine à Nice. «Pour estimer un hôtel-restaurant, il fallait isoler la part de la restauration, évaluer séparément l’hôtel et le restaurant et faire ensuite une synthèse des deux.» Aujourd’hui, cette méthode n’est plus utilisée, puisqu’un établissement peut faire un chiffre d’affaires important, sans dégager de résultat. «C’est ce qui explique que l’Excédent Brut d’Exploitation (EBE) soit désormais utilisé comme base d’évaluation. En ajoutant à l’EBE le salaire du vendeur et le montant de la location gérance et en soustrayant la rémunération estimée de l’acquéreur et le montant estimé du loyer, vous obtenez la somme que l’établissement peut rembourser.

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