2009, petite, très petite année pour l’hôtellerie française, qu’elle soit intégrée ou indépendante avec des taux d’occupation qui ramènent plusieurs années en arrière, loin en tout cas de la splendide année 2007. Les grands groupes allaient-ils en profiter pour s’étendre à la faveur des difficultés de leurs éventuelles « proies » ou au contraire observer une pause dans leur développement ? C’est la seconde option qui a prévalu.
Non seulement, le solde des acquisitions s’avère plutôt maigre avec 41 hôtels, mais il est le fait d’un petit nombre d’opérateurs. Sans surprise, Accor figure dans leur nombre avec All Seasons qui a vu son parc passer de 18 à 40 hôtels, témoignant des espoirs que fonde le groupe sur cette enseigne. Deux autres marques d’Accor voient leur effectif progresser : Etap Hôtel (+12) et Ibis (+7). Louvre Hôtels a, de son côté ouvert 13 nouveaux Kyriad.
La tendance à la franchise se confirme (en témoigne par exemple la vente des murs de 158 Formule 1 en septembre 2009). Mark Watkins fait remarquer que les candidats ne se bousculent pas. Outre la capacité requise, souvent plus de 50 chambres, les franchiseurs émettent des critères de localisation tandis qu’ils imposent des normes pas évidentes à satisfaire. De même, les hôteliers, s’il s’agit d’indépendants, ne sont pas forcéments enthousiastes à l’idée de se lier par un contrat de franchise qui les emmène sur plusieurs années.
Investissements limités
Cet intérêt des groupes pour la franchise a son pendant dans