Philippe Guiffre : Quel a été votre parcours ?
Luc Jourquin : A 12 ans, je voulais déjà faire ce métier et, après l’école hôtelière, j’ai commencé à travailler chez Novotel Mercure. A 25 ans, j’ai pris la direction d’un hôtel 2 étoiles et j’ai travaillé dans cet univers pendant 5 ans. A l’âge de 30 ans, j’ai rejoint le groupe Lameloise, qui exploitait des hôtels 3 et 4 étoiles. En 1999, je suis entré au groupe Barrière, pour prendre la direction, à Enghien-les-Bains, de l’Hôtel du Lac, du Grand Hôtel et du centre de cure thermale. 2 ans et demi plus tard, le groupe Barrière m’a confié la direction de l’Hôtel Royal, avant de m’accorder celle de l’ensemble du pôle hôtelier de la station.
PG : Comment évolue l’activité de la station ?
LJ : Le pôle hôtelier comprend le Normandy, le Royal, l’Hôtel du Golf et les golfs. Cet ensemble emploie 600 salariés et réalise un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros. En 2006, nous tablons sur une croissance de 12 à 15 %, contre 1 à 2 % en 2005 et 4 à 5 % en 2004. Sur les années précédentes, nous étions plutôt autour de 6 à 7 %. En 2005, l’infléchissement a surtout été lié à la baisse de l’activité séminaires. Cette année, à la fin mai, nous avions gagné 12 000 nuitées