Philippe Guiffre : On ne vient pas au Kube, par hasard. C’est presque un endroit d’initié.
Jérôme Foucaud directeur général de Kube et de Murano : Oui. Lorsque vous arrivez, vous vous retrouvez face à un portail noir, fermé, et le nom Kube est à peine visible sur la devanture. Vous êtes accueilli par un portier et un voiturier et lorsque le portail s’ouvre, vous découvrez un bâtiment classique et une cour de 150 m2, avec au milieu un cube de verre. Un homme se tient à l’intérieur. Si vous allez à l’hôtel, c’est lui qui procèdera à votre enregistrement. Si vous avez réservé au bar de glace ou au Bar Salon, c’est lui qui appelera une hôtesse.
PG : Qu’est-ce qui vous a décidé à lancer cet hôtel ?
JF : Le Kube est géré par la même société que le Murano. Au Murano, je me suis rendu compte que je perdais du business pour tout ce qui est Corporate et évenementiel, parce que nous n’avons pas de salle de réunion et que nous ne pouvons pas privatiser l’espace bar et restaurant, sans mécontenter une partie de la clientèle. D’où la décision de créer cette unité. Nous sommes dans un ancien hôtel particulier, qui a jadis abrité le siège des Brasseries de