: Pourquoi avez-vous décidé de venir vous installer à Belem, au Brésil ?
Franck Amaddio : J’ai cinquante-deux ans et je suis ici depuis vingt-deux ans. Je suis né à Marseille et j’ai fait l’école hôtelière de Nice. Dès cette époque, je voulais voyager. J’ai commencé par travailler dans un hôtel à Marseille et je suis parti en Allemagne, en Espagne et en Guyane française. C’est d’ailleurs là que j’ai rencontré ma femme. J’ai commencé comme cuisinier et ensuite je suis devenu barman. Quand je suis arrivé à Belem, j’ai créé ma première affaire, une boite de nuit qui s’appelait le Massilia. Quatre ans après, j’ai lancé un restaurant italien, la Belle Sicile, et finalement j’ai ouvert ce restaurant : le Massilia.
PG : Quelle est l’image de la cuisine française à Belem ?
FA : Les plats français ont la réputation d’être petits et chers et c’est pour ça que je propose des plats copieux. Pour le moment, je ne dispose que de vingt places assises, mais cette année, je vais m’agrandir et créer un nouveau restaurant autour de la piscine. Actuellement, je sers une vingtaine de repas par soir, avec un ticket moyen de l’ordre 10,8 euros avec les boissons. J’ai décoré mon restaurant avec beaucoup de bois, car j’ai beaucoup de clients qui travaillent dans le commerce du bois. J’ai mis aussi beaucoup de