«Nous sommes sur un caillou au milieu de l’eau», aime à rappeler Jean-François Sérazin en évoquant son île d’Houat, située à 20 km de la côte bretonne. Longue de 5,5 km et large de 1,2 km, elle offre le cadre idéal à un dépaysement total à moindre frais et peu d’effort. Très bien desservie par la douzaine de navettes qui viennent de Quiberon, Vannes, La Trinité, Le Croizic… Houat est susceptible d’accueillir quelques 2 000 touristes par jour en période de saison haute. C’est ainsi que La Sirène, l’établissement de Jean-François Sérazin, accueille une clientèle principalement d’origine française, désireuse de goûter au calme de l’île, loin de l’agitation des villes et de leur pollution. Car les voitures sont interdites durant l’été et rares sont celles que l’on peut croiser en se rendant au village pour déguster une crêpe. Ici, le vélo est roi. Outre le farniente sur la plage, l’hôtel propose des activités de pêche lors de sorties avec les pêcheurs du pays, la possibilité de pratiquer la voile ou la planche à voile et même de l’équitation.
Renouveler la clientèle
Les nappes de pétrole de l’Erika ne sont aujourd’hui plus qu’un mauvais souvenir, cependant l’hôtellerie est confrontée à une baisse de fréquentation difficilement imputable à la marée noire.
«La clientèle de juillet s’est évaporée», constate amèrement Jean-François Sérazin. «Aujourd’hui, il n’y a plus de traces du passage de l’Erika, les gens