Calme plat pour les uns, pé- riode de surchauffe pour les autres, les deux dernières semaines de chaque année qui passe sont dans tous les cas de figure une période particulière pour les hôteliers et les restaurateurs. Tous ou presque prennent des décisions spécifiques pour la fin d’année : fermeture, création d’animations pour les enfants, de packages, de menus spécifiques, etc.
A l’heure où l’on ne cesse de répéter que traditions et valeurs se délitent, il semblerait bien que Noël fasse de la résistance. Fête familiale par excellence, elle réunit plus facilement les familles à la maison qu’à l’hôtel. La soirée du 24 décembre est sans doute la moins animée de toute l’année et ce n’est pas l’activité du déjeuner du 25 décembre qui rééquilibre la balance, même s’il est moins rare de voir de grandes tablées au restaurant à ce moment-là. Pourtant, il est possible de dynamiser cette période, même quand on ne se situe pas aux pieds de pistes de ski. Le meilleur exemple de réussite en la matière se trouve à La Baule. Grâce à l’engagement de tous les acteurs du