En somme, un lieu à l’identité aussi forte que le patron, au style anar et bon enfant. A 37 ans, Ludovic Lorre a bien intégré les leçons de son père René, tant investi pour le café culture. « En Bretagne, la vie culturelle est intense et le café est incontournable pour qu’elle s’exprime ».
Le café comme lieu de vie
Un élément d’enracinement régional mais aussi d’accueil d’évènements fédérateurs pour Ludovic qui suit les traces de son père. En rachetant l’établissement de 35 m2, ce guitariste – auteur – compositeur a aussi trouvé le moyen d’assouvir sa passion pour la musique en accueillant 10 ou 12 concerts de rock ou blues et pour lesquels on vient de plusieurs dizaines de km. Et malgré ses 38 chaises et 8 tabourets, Le Chaland attire des groupes australiens ou américains. « Des gens habitués à jouer dans des salles de 2 000 personnes à Paris. Mieux vaut un petit café rempli qu’un grand vide »,.
Le chaland… et les autres
Car comme le dit Ludovic, « il y a le chaland qui passe… et les autres, les fidèles. » C’est en pensant particulièrement à eux qu’il a instauré des tarifs très bas. La « Kro » à 2,20 euros, le café à 1,10 euros. Sans sacrifier la qualité : « pas de vin de table pour les kirs mais de petits récoltants ! » Et depuis peu une cuisine de 4 m2 pour de la petite restauration pour