Industrie Hôtelière

Payer Johnny Hallyday ou ses employés ? Telle est la question des cafetiers

Le LBee à Reims

Le montant revalorisé (et le mot est faible) des tarifs de la SPRE n’a rien d’indolore et encore moins pour les affaires que l’organisme qualifie de bars ou restaurants « à ambiance musicale ». Le bar de nuit rémois, le LBee, malgré une bonne santé, ne se voit pas en mesure de faire face à cette nouvelle et délirante ponction sur son chiffre d’affaires, à moins de sacrifices sur l’emploi.

Avec Lionel, son mari, Nathalie Charbaut a réussi sa reconversion professionnelle. Maquilleuse-costumière du théâtre public, elle a voulu quitter le nomadisme de la vie d’artiste pour trouver la sédentarité qu’apporte un commerce. Les goûts du couple l’ont amené à acquérir un bar de nuit du centre de Reims, le Prologue. « Ce n’est pas si saugrenu. Dans le passé, j’avais à gérer des budgets et du personnel. Et puis, j’avais envie depuis mon enfance de tenir un café, comme ma grand-mère », répond Nathalie Charbaut à ceux qui verraient en elle une novice.

Chiffres à la hausse
Pour preuve, l’affaire, qui affichait une bonne santé lors de son acquisition en mai 2008, se porte encore mieux aujourd’hui, du moins si on parle en volume d’activité. « Quand nous avons racheté, la crise financière a éclaté, ce qui n’a pas facilité notre lancement », relate Nathalie Charbaut, dont le moral n’a pas été entamé pour autant. Les chiffres sont éloquents

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