Industrie Hôtelière

Prendre la vague

Jean-François Fievet n’a pas précisément suivi de formation en école en hôtelière. Le penchant de ses jeunes années, c’est l’art, la musique et la chanson. C’est avec l’idée de créer un café musical où il se produirait qu’il acquiert les lieux avec un couple d’amis. Payant sans doute son manque d’expérience à ses débuts, il ne tarde pas à s’apercevoir que le concept tel qu’ils l’ont imaginé ne tiendra pas : «pendant un an et demi, on a fait un bar-restaurant-spectacle qui fermait à 2h du matin. Mais on a vite compris que le lieu ne s’y prêtait pas, surtout à cause des problèmes de bruit qu’on aurait eu avec les riverains. Il faut dire qu’on n’est qu’à une centaine de mètres de la Place Bonsecours, le quartier central de St-Malo. On a arrêté donc le restaurant et on a fait un bar à bières.»

Avant-gardiste, puis « in »

En 1979, ce genre de spécialisation est pratiquement inconnu en France. Et si St-Malo n’est pas forcément en quête d’avant-gardisme, la présence des marins assure à elle seule un marché. Contrairement à nombre d’amateurs, cette clientèle qui a souvent une bière dans chaque port, n’est pas tant friande de blonde belge que de bières du bout du monde, lui évoquant ses souvenirs de voyages. Ce qui a évidemment poussé à la diversification de la cave avec de nombreuses bières exotiques. A ce jour, la carte compte 300 références dont certaines ne sont importées

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