Industrie Hôtelière

Renforcer l’internationalisation des Relais & Châteaux

Georges Golan : Vous avez un profil assez international tout en étant très proche de votre région d’origine.

Jaume Tàpies : Notre maison familiale, le Castel de Ciudad, est située tout à côté de la frontière française. Ma femme, qui est allemande, dirige avec mon frère cette maison qui a été créée par mon père. Le bâtiment était un château qui appartenait à l’armée et mon père a convaincu l’Evêque (chef de l’Etat) de nous laisser le transformer en hôtel-restaurant. J’ai fait mes études en Suisse à l’école hôtelière de Glion, puis j’ai fait des stages en Allemagne, au Portugal, en Suisse, avant de passer trois ans dans un très bel établissement en Angleterre. A mon retour dans la maison familiale, Régis Bulot m’a incité à être le délégué régional des Relais et Châteaux pour l’Espagne et le Portugal. Je n’avais que 26 ans. Après deux ans, j’ai rejoint le conseil d’administration, puis le secrétariat général.

GG : Rappelez-nous les chiffres clés des Relais et Châteaux.

JT : L’association regroupe 453 maisons dans 50 pays différents, qui emploient 16 000 salariés et génèrent 1 300 millions d’euros, réparties au tiers en France, en Europe et dans le reste du monde. La plupart des maisons sont de petite taille, en moyenne 30 chambres par hôtel. En plus, nous regroupons 150 Relais gourmands.

GG : Quel est le secteur ou la zone qui se développe le plus ?

JT :

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