Louise Marquez : Quel a été votre parcours ?
Philippe Maidenberg : J’ai aujourd’hui 40 ans et je suis architecte depuis 16 ans. L’hôtellerie représente 90 à 95 % de mon activité. Je fais aussi quelques sièges de société et encore un peu de privé, mais plus beaucoup. En effet, lorsque vous travaillez chez un particulier, il faut être attentif à la moindre de ses demandes, ce qui vous prend beaucoup d’énergie. Dans l’hôtellerie, vous avez aussi des contraintes (sécurité, usure des matériaux…), mais vous avez également beaucoup plus de liberté. Le travail est plus ludique, car il faut toujours essayer de surprendre. En dehors de l’Hôtel 123 et de l’hôtel Lorette, nous avons aussi refait l’Holiday Inn Opéra (3 étoiles), l’Hôtel Bergere (3 étoiles), l’Hôtel Regina (3 étoiles), l’Hôtel Georges Opéra (3 étoiles), l’Hôtel Palmon (3 étoiles), l’Hôtel François (3 étoiles), l’Hôtel Régent (2 étoiles), l’Hôtel Aloha…
LM : Qu’est ce que vous avez fait à l’hôtel Saint-Augustin à Paris ?
PM : Je n’ai pas tout refait. Nous n’avons pas touché aux salles de bains (à part 3 ou 4), à l’accueil, aux revêtements de sol, aux boiseries… Nous avons seulement relooké l’ensemble en changeant un peu les couleurs. Nous l’avons rajeuni, mais sans le transformer profondément, puisque nous devions respecter un budget d’hôtel 3