baisser les coûts d’achat. Et ces coûts pèsent sur la marge. Ils apportent aussi des conseils et des aides en juridique et administratif.
GG : Les établissements de moins de 30 chambres ne risquent-ils pas de se fragiliser avec la montée en puissance des chaînes ?
TG : Je ne le pense pas. Les petits établissements sont plus faciles à tenir. Les couples qui reprennent de tels établissements maîtrisent bien les détails de leur gestion avec de petites capacités. Bien sûr, les moins de 20 chambres ont structurellement du mal à développer leur chiffre d’affaires et donc leur marge. Mais un établissement de petite taille, bien tenu et placé dans une ville où la concurrence n’est pas trop vive, arrive toujours à s’en sortir.
On voit arriver dans notre profession des gens qui ont fait leur carrière comme cadres ou gestionnaires dans d’autres secteurs économiques. Ils arrivent à garantir l’accueil très personnalisé qui plaît beaucoup aux clients. Cette dimension conviviale est fondamentale pour notre type d’établissement. Au global, si l’on respecte les points fondamentaux de notre activité, nous n’avons pas à craindre l’arrivée d’hôtels de chaîne. L’arrivée d’hôtels de chaîne dans l’Aube il y a trois ou quatre ans n’a pas déclenché de fermetures d’indépendants. En revanche, cela a poussé les indépendants à rénover leurs établissements,