Avec ses 288 hectares et ses 17 km de sentiers, l’Île de Houat est une des îles du Ponant qui a su conserver une partie de son authenticité. L’électricité n’est arrivé qu’en 1963 et les quelque 270 maisons de l’île sont concentrées dans le bourg. Le reste de Houat est vierge, les seules voitures sont celles des commerçants et les plages attirent de plus en plus de touristes. «Il n’y a que 300 habitants sur l’île», indique Jean-François Sérazin, qui possède l’hôtel-restaurant La Sirène sur l’île et qui est par ailleurs Président de l’UMIH Morbihan et Président de la FNPHS (Fédération Nationale des Professions Hôtelières Sai- sonnières). «Mais l’été, il y a 4 500 personnes sur l’île : des Parisiens qui rejoignent leurs résidences secondaires (elles sont désormais plus nombreuses que les résidences principales), des touristes qui sont dans les hôtels, le camping, les chambres d’hôtes ou les maisons louées ou qui viennent pour la journée, par bateau.» De fait, l’île de Houat est reliée au continent par 3 compagnies maritimes et seule la liaison avec Quiberon fonctionne toute l’année. La traversée dure 40 minutes et il y a 2 bateaux par jour en hiver et jusqu’à six en été. La Société Morbihannaise de Navigation assure également des trajets entre les îles de Houat,