Industrie Hôtelière

Savoir aimer son métier

Abien des égards, Clément Marot ressemble à son restaurant. Normal, me direz-vous. Pas tant que cela, car ce n’est pas toujours le cas… «Le restaurant a été créé il y a 150 ans et, à cette époque, il s’appelait le Bistrot du Père La Cerise. C’était un bar montant où les hommes venaient retrouver les demoiselles. Après la seconde guerre mondiale, l’établissement a été racheté par des banquiers qui souhaitaient en faire un club d’affaires.» Un intermède qui ne fut pas de longue durée. «Ils ont revendu à Sylvie et Valentin, qui l’ont transformé en club branché, baptisé le Club. Ils l’ont conservé pendant 17 ans, avant de revendre à M et Mme Huffmith, qui ont décroché une étoile au Michelin, et qui l’ont aussi gardé 17 ans. J’ai repris le restaurant le 2 décembre 1982 et, 17 ans plus tard, je l’ai rebaptisé le Clément Marot.»

Une table authentique et un esprit joyeux

Entre-temps, en 1991, le restaurant s’était agrandi. «J’ai acheté un commerce mitoyen et j’ai pu ouvrir une porte, car il n’y avait pas de mur porteur. Cela m’a permis de gagner 25 places en configuration restaurant (35 à 40 en configuration banquet). Puis, en l’an 2000, j’ai accueilli un nouvel associé : François Vandeweghe. Cela nous permet de nous partager le travail et donc aussi les vacances. Nous sommes ouvert midi et soir, tous les jours, sauf le dimanche soir. Mais nous prenons

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