Avec 300 jours de beau temps dans l’année, Avignon est une «cité bénie des dieux». Classée au patrimoine mondial de l’Unesco, la ville abrite un patrimoine culturel internationalement connu. Le Palais des Papes et le Pont d’Avignon ont fait la réputation du chef-lieu du Vaucluse. Rendez-vous incontournable des amateurs de théâtre classique et avant-gardiste, la ville a une vie culturelle toute l’année, grâce notamment à l’Opéra situé dans le centre historique place de l’Horloge.
Les professionnels de l’hôtellerie et de la restauration profitent de cette manne, mais depuis deux ans, les temps sont moins favorables au tourisme avignonnais. Si vous demandiez à un hôtelier en 2001 ou en 2002 si la ville disposait d’une capacité hôtelière suffisante, il vous répondait «non». «Et il avait raison ! D’avril à octobre, nous manquions de chambres», souligne Joël de Bélis, président du GNC au sein de l’Umih. «Jusqu’en 2002, l’hôtellerie avignonnaise avait de très bons résultats. En 2003, nous avons connu un fléchissement sérieux, mais nous pensions que c’était exceptionnel. En fait, cette baisse est d’ordre structurel et non pas seulement conjoncturelle. Le comportement du client a changé. Les loisirs sont plus touchés que le secteur affaires. Or, ici, nous sommes à 70% de clientèle loisirs»,