Industrie Hôtelière

Un siècle de galop

Porter un établissement centenaire est une chose ; être dépositaire d’une tradition familiale en est une autre. Christophe Barneaud s’emploie depuis 2005 à être à la hauteur de l’enjeu dans une maison où, au fil des rénovations, on s’est gardé de tout casser. Ainsi, même le nom de l’établissement fait référence à son ancienne fonction de relais de postes et de diligences au coeur de la vallée de l’Ubaye. Christophe Barneaud s’est attaché à conserver un décor de boiseries rappelant l’ambiance des chalets des montagne alentour. Le bar années 60-70 du restaurant contribue lui aussi au cachet délicieusement provincial d’une France que l’on a perdue.

L’arrière-petit-fils a fait gagner une seconde cheminée Logis de France. Une ascension quasi-indispensable pour rester en phase avec la demande.

Prix mesurés, crise évitée

Et une adhésion qui amène une bonne part de la clientèle, sans compter la présence dans le Routard et le Petit futé. Avec une capacité d’accueil de 50 personnes, les 20 chambres vont de 52?euros à 90 euros pour la familiale. Avec des menus allant de 16 à 26 euros et un ticket moyen aux alentours de 19 euros, les prix très étudiés ont permis de traverser sans mal le plus fort de la crise. « Durant les deux saisons, le restaurant se remplit en grande partie avec les demi-pensions. Les Français ont été plus timides cette année mais notre clientèle d’anglo-saxons, d’Allemands, d’Italiens et du Benelux nous a bien fait travailler »,

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