Châteauroux. La destination ne fait pas rêver. Pourtant, l’accueil est chaleureux, les petites rues commerçantes agréables. Un handicap émerge alors : la ville n’a pas su se créer d’image, les points positifs que recèle l’agglomération berrichonne demeurent confidentiels. George Sand et Chopin attirent les touristes à La Châtre, mais ceux qui veulent visiter le Château Raoul – et ils sont nombreux puisque le monument est sur tous les panneaux et les prospectus – et donc approcher de Châteauroux, se cassent le nez. Propriété du conseil général, le monument fondateur de la ville est fermé au public.
Depuis le départ des Américains à la fin des années 1950, le tourisme n’a jamais été une priorité pour la Ville. «On se demande quelle est l’utilité d’un office de tourisme à Châteauroux…», lance Maurice Garnier, sceptique. Comme les autres professionnels du secteur CHRD, le restaurateur, président de l’Umih de l’Indre et vice-président de l’OT, regrette que la municipalité n’ait pas plus de considération pour l’activité touristique. Aucune signalétique n’existe pour les restaurants qui la demandent depuis des années. Comble du paradoxe, Châteauroux avait la taxe de séjour la plus élevée de France il y a encore peu de