Si l’auberge de Monsieur Sciré porte son prénom, c’est parce que Saint-Vincent était le saint-patron des vignerons. «Le vin fait partie d’un tout, explique-t-il, j’ai mené beaucoup d’actions autour. Grâce au bouche-à-oreille, notre auberge est réputée dans tout l’ouest du Var pour l’intérêt de sa carte.» C’est ainsi qu’outre les fameux Bourgognes qu’il affectionne tant, Vincent Sciré se propose de faire découvrir des vins étrangers venus d’Italie, de Nouvelle-Zélande, d’Afrique du Sud, du Chili et même de Suisse avec le délicieux Fendant, vin blanc de côteaux. Des vins qu’il a l’art d’accommoder avec des plats d’inspiration varoise.
Etabli dans le sud de la France depuis 1977 avec sa femme Dany, Vincent Sciré a racheté «le Boomerang» à un Australien pour en faire l’Auberge Saint-Vincent. «J’ai fait un établissement qui me ressemblait», affirme-t-il. En 1985, Vincent Sciré investit 3 millions de francs dans l’ajout d’un étage et la construction de trois salles à manger. Aujourd’hui, le restaurant est notamment référencé dans le guide Michelin. «C’est un établissement simple, à vocation traditionnelle, qui met en valeur les saveurs de la Provence, l’huile d’olive, les herbes. Nous redécouvrons la cuisine méditerranéenne du bassin provençal avec des produits anciens comme le topinambour, ou issus du terroir.»
Les noms de ses plats ont déjà l’accent : Salade