Industrie Hôtelière

2006, entre déceptions et espoirs

«Nous ne supportons plus les mesurettes annoncées par la bonne fée Dutreil et consorts en charge de nous faire avaler la pilule d’une promesse jamais tenue par Jacques Chirac.» Dès le début de l’assemblée générale de l’UMIH 84, mardi 9 janvier, son président Franck Gomez ne passe pas par quatre chemins pour afficher la grande déception de l’ensemble de la profession du Vaucluse à l’annonce de l’échec du dossier de la TVA à Bruxelles.

Mais cette colère n’efface toutefois pas l’espoir que 2007 soit enfin l’année de la réduction des charges des professionnels de l’hôtellerie et de la restauration. «L’embauche en dépend, rappelle Franck Gomez, et la concurrence avec nos voisins européens n’en souffrirait pas puisqu’à ce jour, ce sont eux qui profitent de la détaxe.»

Un espoir appuyé par le député Thierry Mariani qui rapporte que «Nicolas Sarkozy souhaite qu’elle sorte du champ européen».

2007 représente également pour Franck Gomez l’espoir que l’État accompagne concrètement l’UMIH dans sa chasse aux commerces illicites, aux emplois non déclarés, au paracommercialisme, aux associations qui détournent le métier de traiteur et aux chambres d’hôtes non répertoriées. Ces dernières doivent effectivement être déclarées en mairie (loi du 14 avril 2006) dès lors que leur activité est exercée de manière habituelle.

Selon lui, 50 % du chiffre d’affaires du tourisme du

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