Que l’on adore ? « Oui, mais »… vous répondra la mairie.
Il s’agit d’une occupation du domaine public, alors taxes et autorisations en tout genre pleuvent. Mais l’autorisation n’est que temporaire, juste pour un an, à condition d’être sage !
Mais comment vendre son fonds de commerce avec un C.A. développé grâce à la terrasse ? Comment rassurer le banquier quant à la pérennité du lieu ?
Aujourd’hui, la réponse ministérielle est sans appel : l’inaliénabilité et l’imprescriptibilité du domaine public ! En fait, que des gros maux… pour expliquer que la mairie veut bien que le commerçant prenne tous les risques pour animer la ville, la rendre attractive, payer ses impôts sur l’activité générée, etc… mais ne veut pas s’engager en retour.
Quelle reconnaissance ! Mais il est vrai que la reconnaissance est une maladie du chien non transmissible à l’homme.
Pourtant, l’argument du politique n’est pas fallacieux. En effet, on ne peut décemment pas aliéner le domaine public pour l’éternité. Si on y prête un peu attention, les communes donnent déjà à bail commercial de nombreux locaux. Ces locaux commerciaux sont exploités, font l’objet d’un bail et ce droit au bail est lui-même valorisé et cédé avec le reste du fonds de commerce. D’ailleurs, les banques ne s’y trompent pas et accordent un financement aux futurs exploitants d’un commerce lié par un bail commercial à la commune.
C’est là que la mairie de Nantes se doit