En 2008, trois jeunes de San Francisco prévoient d’accueillir des amis et connaissances à l’occasion d’un congrès sur le design dans leur ville. Confrontés à une offre hôtelière insuffisante, ils décident de mettre à disposition des lits d’appoint au sein même de leur habitation, le temps de l’évènement. Ils créent alors une petite plate-forme sur le Web permettant de réserver des matelas gonflables (Airmattress) et le petit-déjeuner (Bed and Breakfast). L’idée d’AirBnB est lancée. Six ans et quelques améliorations plus tard, le site revendique sur sa page 600 000 logements en location répartis dans 34 000 villes de 192 pays et 11 millions de voyageurs. Le but de ce site, évidemment décliné depuis en application smartphone, est de mettre en relation des « hôtes » qui proposent à la location une chambre, un appartement ou une maison à des clients « voyageurs » qui cherchent un hébergement leur permettant de vivre comme un autochtone, c’est-à-dire « à la manière de », sans se restreindre aux offres touristiques traditionnelles, parfois concentrées dans les quartiers touristiques ou décrétés comme tels par les agences classiques.
Si AirBnB n’est pas le premier acteur de l’économie dite « collaborative » à proposer ses services, d’autres l’ayant fait avant lui : Abritel (Homeholidays), Bedycasa, PAP… AirBnB a confirmé sa place de leader avec une valeur estimée à 10 milliards de dollars.
La clé de la réussite ?
- Une interface ultra simple proposant au voyageur à la